Poppy, dear poppy. A flower that withers in the hand that gathers it, but a flower that brightens up our roadsides, our wastelands, our wheatfields, refusing to die, regardless of what artificial fodder man spreads over the land. A flower that recalls dark times in the fields of Northern France but which, despite its fragility, shakes off that heavy symbolism to evoke heady summer days. Poppy, dear poppy.
Ce coquelicot qui s’étoile dans la main de qui le cueillit mais qui, malgré les efforts de l’homme pour s’en débarrasser, égaie nos chemins, nos terrains vagues et nos champs de blé, refusant de céder sa place. Ce coquelicot qui rappelle une période si noire de l’histoire, ces gouttes de sang rouge dans les champs du nord de la France, mais ce coquelicot, si fragile qu’il soit, qui réussit à se débarrasser de ce symbolisme pesant pour nous évoquer, dès sa vue, les journées enivrantes de l’été.